Richard Béliveau, docteur en biochimie, est directeur du laboratoire de Médecine Moléculaire à l’Université du Québec à Montréal, où il est directeur scientifique de la Chaire en Prévention et Traitement du Cancer. Il a été professeur de chirurgie et de physiologie à la faculté de médecine de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de Neurochirurgie du CHUM et également chercheur associé au Centre de Prévention du Cancer du département d’oncologie de l’Université McGill, membre du Groupe de Thérapie Expérimentale du Cancer de l’Hôpital général juif de Montréal, professeur titulaire de biochimie à l'UQAM et membre de la Coalition priorité cancer au Québec. Il est fondateur de l'entreprise Angiochem qui développe des nouvelles thérapies pour les maladies du cerveau. Auteur de plus de 240 publications dans des revues médicales à l’échelle internationale, il est auteur des best-sellers Les Aliments contre le cancer, Cuisiner avec les aliments contre le cancer, La Santé par le plaisir de bien manger et La Mort, et tout récemment, Prévenir le cancer, tous parus chez Trécarré, tous traduits en 27 langues et distribués dans 35 pays. Il est lauréat du grand prix public du Salon du livre de Montréal, de la Personnalité de l’année du magazine L’Actualité et Personnalité du Québec du magazine Au Québec. Il a été nommé Ancien Émérite de l’Université Laval, de l’Université du Québec, du collège de Trois-Rivières et du Séminaire St-Joseph.
Dominique Caouette
Dominique Caouette est professeur au département de sciences politiques de l'Université de Montréal. Il est également directeur du Centre d'études de l'Asie de l'Est (CETASE) et coordinateur du Réseau d'études des dynamiques transnationales et de l'action collective (REDTAC), qui fait partie du Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal. Après avoir travaillé pendant plus sept ans dans le monde des organisations non-gouvernementales de coopération internationales, Dominique Caouette enseigne sur les relations transnationales, l’Asie du Sud-est et les théories du développement. Au niveau de la recherche, il s’intéresse à l’interaction entre les acteurs non-étatiques et les processus multilatéraux en Asie, aux différentes formes d’action collective et de résistance en zones rurales, en particulier aux Philippines, et enfin aux enjeux de développement international et de ce que l’on décrit comme l’altermondialisme.
Christine Colin
Médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive, professeur titulaire à l’École de santé publique de l’Université de Montréal et directrice du Centre de promotion de la santé du CHU Sainte-Justine au Québec (depuis 2010), les recherches, les interventions et les publications de Christine Colin portent sur la santé des femmes enceintes et des enfants, sur la réduction des inégalités sociales de santé, sur l’organisation de la santé publique, sur la promotion de la santé des personnes et des communautés et sur la santé mondiale. Au cours des vingt dernières années, elle a notamment été sous-ministre adjointe et directrice générale de la santé publique du Québec (1995-1998), directrice du Secrétariat à l’Adoption internationale du Québec (1998-2000), doyenne de la Faculté de sciences infirmières de l’Université de Montréal (2000-2003) puis vice-doyenne chargée de la santé publique, des sciences de la santé et des relations internationales à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal (2003-2010). Chercheure associée à l’Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal (IRSPUM) et au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, elle est membre de plusieurs conseils scientifiques nationaux et internationaux. Elle est présidente du conseil scientifique de l’École des Hautes Études de Santé Publique de France et présidente honoraire du conseil scientifique de l’Agence Universitaire de la Francophonie. Elle a reçu plusieurs distinctions et a été nommée chevalière de l’Ordre national du Québec (2010) et chevalière de la Légion d’Honneur de France (2011).
Hélène Delisle
Hélène Delisle a tout récemment pris sa retraite universitaire, après avoir été professeur de nutrition internationale au Département de nutrition de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal depuis 1985. Auparavant, elle avait oeuvré comme consultant en nutrition internationale pendant plusieurs années. Prof. Delisle détient un M.Sc. de nutrition de l’Université McGill au Canada et un Ph.D. en sciences cliniques de l’Université de Montréal. Sa formation complémentaire inclut le droit et l’économie rurale en France, ainsi que le management international en Californie. Ses travaux de recherche en cours portent sur le phénomène de transition nutritionnelle dans des populations urbaines de divers pays. Elle a créé au Département de nutrition une équipe de recherche, TRANSNUT (pour transition nutritionnelle), qui est Centre Collaborateur OMS sur la transition nutritionnelle et le développement depuis 2003. Elle dirigeait jusqu’à tout récemment un ambitieux projet de partenariat universitaire sur le double fardeau des troubles de carence et de surcharge nutritionnelle avec le Bénin, le Burkina Faso et le Mali, projet financé par l’ACDI (2008-2014).
Murray Humphries
Murray Humphries est professeur agrégé et chercheur au Department of Natural Resource Sciences de McGill University. Titulaire d’une Chaire de recherche nordique du CRSNG de 2006 à 2013, il est présentement directeur duCentre for Indigenous Peoples' Nutrition and Environment (CINE). Le CINE, situé sur le campus Macdonald de McGill à Sainte-Anne-de-Bellevue, est un centre de recherche et d'éducation indépendant et multidisciplinaire créé par les dirigeants autochtones du Canada afin d'aborder leurs préoccupations concernant l'intégrité de leur système d'alimentation traditionnel. En plus de ses activités d'enseignement, Murray Humphries conduit des recherches en laboratoire et sur le terrain. Ses recherches portent sur l'écologie des mammifères ainsi que sur l'énergétique (le processus par lequel les animaux acquièrent, assimilent et utilisent l'énergie issue de l'environnement) et cherchent à comprendre l'impact des changements environnementaux sur la faune du Nord. En collaboration avec les communautés nordiques, Humphries et son équipe tentent d'intégrer les connaissances traditionnelles et scientifiques dans l'élaboration de programmes communautaires de surveillance de la faune qui sont étroitement liés à la sécurité alimentaire traditionnelle.
Shelley-Rose Hyppolite
Shelley-Rose Hyppolite est médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive. Elle travaille comme médecin conseil à la Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale et elle est professeure adjointe à la Faculté de médecine de l’Université Laval. Au sein de la Faculté de médecine, elle enseigne les cours de santé internationale et participe à des projets de partenariats avec la Faculté de médecine de l’Université d’État d’Haïti. Elle est membre du conseil d’administration de Médecins du Monde Canada et elle a effectué plusieurs missions de développement et d’urgence à l’étranger comme médecin volontaire au sein de l’organisation. Elle fait partie des équipes de réponse aux urgences de la Croix-Rouge canadienne et revient d’une mission en Sierra Leone. Ses champs d’intérêts sont les inégalités sociales de santé, les approches communautaires, les approches participatives et axées sur l’empowerment, la santé internationale et la médecine humanitaire.
Timothy Johns
Dr. Timothy Johns est un nutritioniste et ethnobotaniste dont les recherches portent sur l'usage traditionnel des plantes dans l'alimentation et la médecine, sur l'adaptation de l'être humain à son environnement et sur les origines évolutives de la diète et de la médecine. Il possède un doctorat en botanique de University of Michigan. Il est aujourd'hui professeur de nutrition humaine et directeur de McGill Canadian Field Studies in Africa (CFSIA). Son travail inclut des recherches de terrain avec des communautés d'Amérique latine, d'Afrique subsaharienne et du Canada ainsi que des analyses de laboratoire portant sur la composition chimique et les propriétés médicinales des plantes. Une perspective majeure de son travail est l'importance de la biodiversité des plantes indigènes pour la sécurité alimentaire, la nutrition et la santé; une autre est celle liée aux questions de préservation de l'environnement et de développement durable.
Hugo Melgar-Quiñonez
Dr Melgar-Quiñonez est présentement directeur de l’Institut pour la sécurité alimentaire mondiale. Il est détenteur de la bourse Margaret A. Gilliam en sécurité alimentaire et professeur à l’École de diététique et de nutrition humaine de l’Université McGill à Montréal. Citoyen guatémaltèque et américain, Dr Melgar-Quiñonez a rejoint l’Université McGill en septembre 2012, après avoir enseigné pendant 9 ans au Département de nutrition de l’Université d’État de l’Ohio. Précédemment, il a été chercheur en nutrition et en santé publique à l’Université de Californie à Davis et à l'Institut national de santé publique du Mexique. Dr Melgar-Quiñonez détient un diplôme en médecine de l’Université Friedrich Schiller, en Allemagne et de l’Université nationale San Carlos, au Guatemala. Il a également obtenu un doctorat en sciences de l’Université Friedrich Schiller. En plus de ses fonctions universitaires, Dr Melgar-Quiñonez a été conseiller en sécurité alimentaire dans différents pays d’Amérique latine et a travaillé en étroite collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ainsi qu’avec différentes institutions internationales et agences de développement. Son programme de recherche sur l'évaluation de la sécurité alimentaire des ménages porte sur plus de 20 pays à travers le monde.
Isabelle Michaud-Létourneau
Isabelle Michaud-Létourneau est une nutritionniste ayant oeuvré en nutrition clinique, communautaire, publique et internationale. Elle détient une maitrise en santé publique (Santé maternelle et infantile) de l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill et un doctorat en nutrition internationale de l’Université Cornell aux États-Unis. Récipiendaire de la Bourse internationale de la paix de Rotary en 2006-08, elle a également poursuivi des études graduées en résolution de conflit et paix, santé globale, politique de développement international à l’Université Duke. Isabelle Michaud-Létourneau a réalisé des projets internationaux principalement à Cuba, en Bolivie, au Sénégal, au Brésil et au Mozambique. Elle mène actuellement un projet de recherche et d’évaluation d’envergure dans 7 pays de l’Asie du Sud-Est, l’Éthiopie et le Burkina Faso afin de renforcer la pratique et la théorie du plaidoyer pour améliorer l’alimentation des jeunes enfants et produire des changements de politique dans ces pays (2015-17). De façon plus locale, Isabelle est la coresponsable du Comité formation du Mouvement Allaitement du Québec, lequel comité a le mandat d’améliorer la formation initiale des professionnels de la santé en matière d’allaitement au Québec. Elle réalise également un post-doctorat à l’Université de Sherbrooke sur la coordination et la collaboration interprofessionnelle.
René Mongeau
René Mongeau, agr., est président de l’Ordre des agronomes du Québec depuis le 3 juillet 2009. Monsieur Mongeau a débuté sa carrière à titre de coordonnateur à la Financière agricole du Québec. Jusqu’en août 2009, il était conseiller régional en grandes cultures et en agroenvironnement à la direction régionale de la Montérégie-Ouest du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Il a été membre-fondateur du comité exécutif des Agri-rencontres du Haut Richelieu où il a œuvré pendant 15 ans. Monsieur Mongeau a agi comme vice-président du comité maïs-oléoprotéagineuses du Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ), de 2006 à 2009. Membre du comité exécutif de l’Ordre depuis 2006, M. Mongeau a aussi été président du comité sur le mentorat de l’Ordre, ainsi que président du Congrès en 2014. Il est régulièrement appelé à prononcer des allocutions lors de conférences et congrès sur des sujets liés à l’agronomie, à l’agroenvironnement, à l’utilisation des nouvelles technologies et à la protection des zones agricoles comme source nourricière. Il est président d’Agronomes Canada, l’organe qui réunit dix organisations de règlementations provinciales sur la profession. Il est également membre du comité exécutif du Conseil interprofessionnel du Québec, la voix collective des 46 ordres professionnels du Québec.
François Reeves
Le Dr François Reeves est cardiologue d'intervention et professeur agrégé de médecine à l’Université de Montréal avec affectation conjointe au Département de santé environnementale. Il a été successivement chef des laboratoires de cathétérisme cardiaque de l'hôpital Notre-Dame, du CHUM et de la Cité de la santé et membre du Comité directeur du Réseau québécois de cardiologie tertiaire. Impliqué en recherche clinique comme chercheur principal dans 42 protocoles de recherche clinique en cardiologie d’intervention, il est auteur/co-auteur de plus de 130 publications et communications scientifiques. Depuis 2010, en parallèle avec la cardiologie d’intervention, le Dr Reeves consacre une partie de sa carrière à la cardiologie environnementale. Auteur de « Prévenir l'infarctus ou y survivre » chez MultiMondes et Éditions du CHU Sainte-Justine, il publie en 2011 « Planète Cœur, Santé cardiaque et environnement » qui introduit les concepts de cardiologie environnementale, augmenté et réédité en 2014 chez Greystone Books sous le titre « Planet Heart ». Il travaille à l’élaboration d’une Chaire de cardiologie environnementale au Département de santé environnementale, maintenant intégré à la nouvelle faculté d’École de santé publique de l’UdeM.
Thibault Rehn
Thibault Rehn est un militant écologiste qui souhaite mobiliser la population à être des acteurs de changement. Il a travaillé sept années à Greenpeace Québec à diverses positions, entre autres comme responsable des bénévoles. Il s’implique activement dans le dossier des OGM depuis plus de 4 ans comme secrétaire de Vigilance OGM et maintenant comme coordinateur. Vigilance OGM est un organisme à but non lucratif formé de groupes et d’individus provenant de divers horizons : agriculteurs, environnementalistes, consommateurs, citoyens, tous préoccupés par ce que l’on met quotidiennement dans notre assiette et par l’impact des modes de production sur la santé humaine et environnementale. Vigilance OGM vise à regrouper tous les opposants aux organismes génétiquement modifiés (OGM) afin de créer un solide réseau entre les différents groupes et ainsi travailler de concert dans le cadre de certaines campagnes. Ce réseau facilite particulièrement l’échange d’information et coordonne des actions pour un avenir sans OGM.
Larissa Takser
Larissa Takser est Docteure en en Médecine (1996) et en Science (PhD) diplômée par l’Université Paris-XI (France) en 2001. Ell a été professeure adjointe au Département de l’Obstétrique-Gynécologie à l'université de Sherbrooke, jusqu'en 2010 quand elle devint professeure agrégée au Département de pédiatrie de la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke. Elle a aussi été récipiendaire des bourses de carrière de FRSQ (Fonds de Recherche en Santé du Québec) et des IRSC (Instituts de Recherche en Santé du Canada), et du prix des IRSC 2009 « Étoile montante en recherche périnatale ». Sa présentation va donner un aperçu de la pollution chimique dans son ensemble et de l’approche réglementaire visant à protéger la santé humaine, aborder les évidences scientifiques sur les effets des contaminants avec un focus sur les perturbateurs endocriniens et les pesticides, expliquer ce que nous savons et ce que nous ne savons pas sur comment les contaminants affectent la santé, et donner des conseils pratiques pertinents pour notre communauté.
Louise Vandelac
Professeure titulaire à l’Institut des sciences de l’environnement et au Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Louise Vandelac co-dirige VertigO, la revue scientifique électronique interdisciplinaire en sciences de l’environnement. Chercheure au CINBIOSE (écosanté), au CRIIGEN (Centre de recherche et d’information indépendant sur le génie génétique), au Pôle Risques de la MRSH de l’Université de Caen et au TITNT (The international Team on Nanosafety), ses recherches sur les enjeux et les dispositifs d’évaluation et d’encadrement des risques et impacts des mutations du vivant, portent notamment sur les OGM pesticides et leurs effets sur la santé et l’agriculture. Elle a co-réalisé en 1999, le premier film de l’ONF sur les OGM, Main Basse sur les gènes, traduit en 4 langues et gratifié de plusieurs prix. Louise Vandelac préside également la Commission Sciences naturelles, humaines et sociales de la Commission canadienne pour l’UNESCO.